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Feustre, maître boulauger, bourgeois de Paris : considérant que, it au jour que ledit Feustre i'espousa en secondes nopces, elle debvoit plusieurs grans debtes, qu'il a con­venu audict Feustre payer, tellement qu'il y a consommé et discipé tous ses biens, tant meubles que héritaiges, et non seullement ses bffens, mais tous les biens qui apparte-noient à Jehanne et Anne Feustre,. enfans myneurs d'ans dudict Feustre et de feue Jehan ne Godeffroy, sa première femme..., et voyant qne 'lesdictz enfans sont demourez paouvres et desnuez de tous biens, et que jamais ne pour­roient estre pourveuz par mariage ne autre­ment, si elle ne leur faict quelque bien» : donation à Jeanne Feustre, sa belle-fille, «ad ce qu'elle ayt mieulx de quoy estre pourveue par mariage, quant son bien sera venu-, de la moitié de vignes et de terres au terroir de Cormeilles-en-Parisis. — 14 août 154 4
(fol. 242 V°).
. 1949. — Jean Fauveau, maçon, demeu­rant à Paris, rue du Cimelière-Saint-Nicolas-des-Champs, et Laurence Raoullant, sa femme : donation à Jean Marentin, marchand drapier, Jjourgeois de Paris, d'une maison au village de Valdampierre, près Tillard en Beauvoisis. . —i3 janvier 1546 (fol. 243 v°).
1950. — Andrée Cardon, veuve de Jean Chasserat, marchand tanneur, bourgeois de Paris, demeurant rue de la Tannerie : dona­tion à Gervais Raffron, marchand tanneur, bourgeois de Paris, demeurant rue de la Tan­nerie, ct à Geneviève Cardon, femme dudit Rafferon, ses neveu et nièce, du quart d'un moulin, -appellé le moulin de Recouvrance, dict d'Alletz, scitué et assis près la rivière dc Seine, au dessoubz de l'église et abbaye de Sainct-Victor-lez-Paris. . ., tenant d'une part à la rivière de Bievre et d'autre part aux fossez de la ville de Paris, le chemyn entre deux, ' aboutissant d'un bout à la maison du colleigo de Montagu et d'autre bout à la rivière de Seine». — 1" décembre i544 (fol. 244 v°).
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1951.— Andrée Cardon, veuve de Jean Chasserat, marchand tanneur, bourgeois de Paris : donation à Gervais Raffron, marchand tanneur, bourgeois de Paris, et,à Genevieve Cardon, sa femme, ses neveu et nièce, de la moitié d'une maison à Créteil, cau carrefour dudict lieu, devant le Carquant, où soulloyt pendre pour enseigne la Teste de Beuf-, avec les cuves se trouvant dans la foullerie, et de vignes au terroir de Créteil, aux lieux dits -Montdemally et les Sablons -. — 11 décem­bre 1545 (fol. 245 v°).
1952. — Agnès Le Jars, veuve d'Antoine Moreau, receveur des tailles à Château-Thierry, demeurant à Paris, rue des Deux - Haches : donation à Marie et Jean Aury, ses petits en­fants, de rentes, d'arrérages de rentes, d'une somme de 66 livres tournois, par moitié, et de 20 livres tournois, représentant le legs à eux fait par Jacques Gayette, religieux cor­delier. — 2 5 novembre 1544 (fol. 247).
1953.  — Nicole Josset, clerc et praticien au Palais, et Guillemette Bodin : contrat de mariage. Par ce contrat, Urbain Bodin, pro­cureur au Parlement, père de Guillemette Bodin, promet de payer à Nicole Josset et à sa fille, une somme dc 200 livres tournois, résigne au profit de son futur gendre -son siège et place dont il joist de présent, assis en la salle du Palais, ensemble sa praticque et pentions, se aucunes en y a -, donne à sa fille -une robbe de drap noir, doublée de damas -, et consent à loger les futurs mariés, en payant la moitié du loyer. Guillemette Veillard, veuve de Philippe Josset, procureur au Parlement, femme d'Urbain Bodin, et mère de Nicole Josset, donne à son fils une maison i rue de la Harpe, attenante par derrière à l'hôtel d'Allègre, à charge de donner à Gene­viève Picot, fille de Florent Picot et de Marie Josset, 100 livres tournois, le jour dc son mariage. A la suite de l'acte se trouve le reçu délivré par Nicole Josset et par Guillemette Bodin, devenue sa femme, de 200 livres